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sylvie

Billet du Coach #17 – Ah ce besoin de reconnaissance


Mai 2022 - « Avez-vous déjà eu la sensation de ne pas être à la hauteur, de ne jamais en faire assez pour être reconnu ? Et votre petite voix se met en marche et vous susurre à l’oreille « on ne s’intéresse pas à moi » ; « on ne me dit jamais merci » ou encore « on ne me considère pas à ma juste valeur »


Si la réponse est non, alors inutile de lire ce billet plus avant, vous faites certainement partie des personnes ayant une bonne estime d’elles-mêmes. En revanche si cette petite voix suscite en vous une émotion, une sensation de «déjà entendu », alors ce billet peut vous parler.


La reconnaissance est essentielle à notre équilibre, elle vient confirmer notre valeur en tant qu’être humain. Ce n’est ni de l’orgueil, ni de la vanité. Le besoin de reconnaissance peut devenir problématique si notre bien-être en dépend, si nous sommes constamment à la recherche d’une validation extérieure de ce que nous faisons.

Dans ce cas Reconnaissance vient rimer avec Dépendance. Or chercher de la reconnaissance n’implique nullement jouer un rôle pour se conformer à ce que les autres attendraient de nous. Ce serait se construire une image fausse de soi, ce qui ne peut pas fonctionner très longtemps, et plus grave ce serait diminuer notre « estime de soi ».


Chacun de nous a en tête la pyramide des besoins de Maslow. D’abord nos besoins primaires – manger, boire, dormir, se sentir en sécurité -, puis nos besoins d’appartenance à un groupe et ensuite et tout aussi importants nos besoins de reconnaissance ou d’estime de soi. Ces derniers besoins, lorsqu’ils sont comblés, nous apportent un sentiment d’utilité, d’équilibre et nous permet de prendre conscience de notre valeur.


A contrario, un manque de reconnaissance est un sujet d’importance. Dans le monde du travail, la principale cause de stress avancée par les salariés est le manque de reconnaissance, qui va générer des émotions négatives comme le ressentiment ou la frustration, voire l’anxiété. Chercher de la reconnaissance auprès de vos supérieurs ou de vos collègues peut être un moteur mais si cette recherche est constante, alors ce besoin peut devenir une catastrophe pour votre estime de vous-même.


Cinq pistes qu’un coach sachant coacher vous aidera explorer pour combler votre besoin de reconnaissance :


1. Trouvez la reconnaissance à l’intérieur de vous. Reconnaissez-vous comme une personne ayant de la valeur. Vous avez le choix de vous parler en des termes valorisants, de vous féliciter. Alors allez-y franchement : « je suis une personne fiable » ; « c’est une chance d’être moi » ; « Je m’aime comme je suis, avec mes qualités et mes défauts». Devenez votre meilleur ami.

2. Donnez aux autres la reconnaissance sincère que vous souhaiteriez recevoir. Comment utiliser ce que vous êtes pour aider les autres. Inspirez-les. L’effet boomerang se produira comme lorsque vous souriez aux autres dans la rue. C’est physiologique.

3. Cultivez votre confiance en vous en agissant. Toujours la magie de l’action ! Et reconnaissez vos qualités, vos talents, vos forces, votre potentiel. Vous avez organisé un événement au bureau. Reconnaissez vos qualités : « je suis organisée » ; « j’ai fédéré une équipe » ; « j’ai su m’adapter à un environnement très différent ». Affirmez votre valeur.

4. Accordez moins d’importance au regard des autres, libérez-vous des « qu’est-ce que les autres vont penser de moi ? ». Mais également de l’admiration des autres, sous peine de souffrir des critiques. Soyez vous-même, peu importe les injonctions de vos proches ou de la société.

5. Prenez conscience que vous avez le contrôle de votre vie. Une prise de conscience qu’Eleanor Roosevelt a formulé comme suit : « Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement ».


Vous l’aurez compris, la question sous-jacente est « Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour nourrir ce besoin de reconnaissance ? » ou formulée plus positivement « Comment vous satisfaire de votre propre jugement ? ». Se tourner vers l’extérieur pour se construire est sans conteste une voie sans issue.


Paulo Cuelho, dans l’Alchimiste, nous montre que le besoin de reconnaissance à l’égard du monde extérieur n’existe plus dès lors qu’on se réalise pleinement soi-même. Alors assumons avec André Gide qu’ « il vaut mieux se faire détester pour se que l’on est, plutôt que de se faire aimer pour ce qu’on est pas ».

Sylvie Marchal

https://www.sylvie-marchal-coaching.com

smarchal0309@gmail.com


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